dimanche 25 novembre 2012

C'est le mai, joli mai, c'est le joli mois de mai


C'est le Mai, joli Mai
C'est le joli mois de Mai
C'est le Mai, joli Mai
C'est le joli mois de Mai ...
(Refrain d'une chanson traditionnelle)

L'Aubépine fleurissant au mois de mai, elle a souvent été associée aux fêtes de printemps. Dans des villages de l'Est de la France, persiste le "charivari du 1er mai". Il s'agit pour les jeunes gens d'installer dans la nuit du 30 avril au 1er mai, devant la maison des jeunes filles, un rameau ou un jeune arbre pour les honorer. Si le rameau déposé est une Aubépine, cela signifie que la fille est estimable et cela peut annoncer un prochain mariage. En remerciement, pour « arroser » leur mai, les filles offrent gâteaux et boissons. C'est bien sûr un moment de défoulement joyeux où les grincheux n'ont qu'à bien tenir leurs volets fermés.

Ces festivités trouvent leurs racines fort loin. Ainsi, le 1er mai était pour les Celtes la fête de Beltaïne qui ouvrait la saison claire. Les changements saisonniers présentaient pour eux une dimension divine. Les autres fêtes qui rythmaient  leur année étaient Samain, le 1er novembre qui ouvrait la saison sombre, Imbolc, le 1er février qui lavait les souillures hivernales et Lugnasad, le 1er août qui ouvrait le temps des moissons. Pour les Romains, le 1er mai correspondait aux fêtes du renouveau de la Nature, codifiées par l'Empire. Le 1er mai résista à la christianisation. Au moyen-âge, le "Mai", c'est-à-dire l'arbre dressé, accompagnait le mois de Marie. Plus tard, si en terres catholiques le 1er Mai ouvrait la période des processions et des rosières, cérémonies qui excluaient les débordements, ces fêtes gardèrent à de nombreux endroits, notamment en terres protestantes, un caractère festif marqué.



Dans le langage floral, les fleurs d'Aubépine symbolisent l'espérance et l'arrivée de changements espérés. Au printemps venu, pourquoi ne pas aller méditer à proximité d'une Aubépine en fleurs. Votre méditation portera alors sur l'élimination de ce qui vous est négatif afin de laisser venir le renouvellement. Une sorte de "mise au blanc" en quelque sorte.

La couleur blanche des fleurs d'Aubépine peut d'ailleurs être une belle entrée en matière pour une exploration de cette couleur si particulière. Vous pourrez pour cela commencer à être plus attentif dans votre environnement au blanc sous toutes ces qualités : blanc mat ou brillant, blanc lisse ou grenu, blanc transparent ou crémeux, blanc pur ou irisé, blanc lumineux ..... Il vous sera aussi possible d'introduire un peu plus de blanc dans votre domicile, dans votre habillement, pour voir, ressentir ce que cela déclenche en vous. Se laisser inspirer par blanc peut être utile lorsque vous vous sentez chargé, encombré. Utile également après certaines épreuves, pour retrouver la joie de l'aube.

L'aube, l'Aubépine ... ont en commun la blancheur (albus signifie blanc en latin). Aussi j'ai choisi d'associer à l'Aubépine la pensée suivante :

"La vie commence à l'aube.
C'est une bénédiction suffisante.
C'est un bonheur suffisant. 
Tout le reste est abondance."


Voilà la page de l'Aubépine qui se referme. Dans la suite de mon dictionnaire Z'amoureux, j'aimerai maintenant vous faire découvrir un Prince nordique, c'est-à-dire "B" comme "Bouleau".

Merci de votre visite et à bientôt !

Philomènement vôtre.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire